A propos de l'auteur
Simon Miville
30 ans au service du support et de l'accompagnement à la clientèle
Une visée sociétale : pour une santé mentale décomplexée et une société plus solidaire
Aujourd’hui, la stigmatisation des troubles psychiques demeure un frein immense au soulagement. Dans une société qui valorise l’apparence, la compétition et l’utilitarisme, l’individu se coupe facilement du lien vivant, se replie par peur du jugement ou de la honte.
En agissant pour faire reculer le tabou, en encourageant une parole décomplexée et déstigmatisée autour de la santé mentale, je souhaite contribuer — à ma mesure — à bâtir un vivre-ensemble aux fondements plus solides : une société où l’écoute, la bienveillance et la solidarité prévalent, pour que chacun puisse trouver la force de se relever.
Entre scientisme et rejet de la science L'ouverture d'esprit de la bienveillance
Il existe, au sein même des milieux scientifiques, une tentation discrète mais réelle : celle de la fermeture. La rigueur intellectuelle, la reconnaissance institutionnelle ou la sécurité qu’offre un cadre méthodologique peuvent conduire — parfois malgré soi — à une posture de supériorité ou de dédain.
Cette culture peut développer une forme de rigidité qui oriente la pensée et conduit à disqualifier d’un revers de main certains sujets jugés trop éloignés des normes académiques ou trop teintés d’ésotérisme, sans examen réel. Ce réflexe, compréhensible dans son intention de préserver la clarté, peut pourtant devenir un écran : il réduit l’ouverture, restreint la curiosité et enferme dans des certitudes qui se veulent rationnelles mais relèvent souvent d’un automatisme culturel.
Clarifier les mots, résister à l’imposture intellectuelle
Dans notre société, l’imposture prend parfois racine dans un flou des mots, une confusion qui entretient le malentendu, la manipulation ou la domination intellectuelle. MindWorld, s'efforce de clarifier les concepts, de définir précisément les mots qui structurent notre expérience. (Par exemple qu'entend-on — qu'entendez-vous — par « spiritualité » ? )
Cette attention à la clarté du langage est la condition d’une relation véritable, sincère, et d’une prévention contre toute forme d'imposture intellectuelle et de manipulation. Je revendique une démarche éthique où le sens précède la séduction, et où la précision des mots devient une chance pour mieux se comprendre et avancer ensemble.
Un chemin de sens : restaurer le lien à soi et aux autres
Dans un monde en perte de repères, la conscience individuelle tournée vers des valeurs humaines authentiques devient un fondement essentiel à l'équilibre social et politique. Face à l’omniprésence croissante du matérialisme ordinaire, la bienveillance ne relève ni de l’utopie ni de la faiblesse : elle incarne la force motrice d’une action visant à restaurer le lien à soi, à l’autre, et à redonner une signification profonde au projet de construire une société vivable.
Cet engagement, à la fois intime et vital, trouve souvent naissance dans la confrontation avec des forces contraires, générant rejet et sursaut de scandale. C’est ce cheminement qui inspire aujourd’hui la démarche de MindWorld, un projet né de la conviction que chacun porte en soi une énergie d’authenticité, de respect et de présence — des ressources indispensables à la construction d’une société plus juste, consciente, respectueuse et durable.
Bienveillance : l’avenir de la société
La vie met sur notre chemin des épreuves qui révèlent la profondeur et la complexité de l’expérience humaine. Parmi elles, la confrontation avec la perversion narcissique surgit comme une aventure aux limites de l’humain et de l’inhumain, marquée par la malveillance radicale : une logique où l’autre se trouve dévalorisé, nié dans son autonomie et parfois menacé jusque dans son existence symbolique ou réelle. La malveillance, est un mécanisme actif qui oppose à la bienveillance une force destructrice, fondée sur le refus d’accorder à l’autre son humanité, sa singularité et sa place.
À l’origine de ce processus, un traumatisme d’enfance, souvent refoulé, laisse des failles psychiques profondes qui engendrent une absence de confiance en soi et configurent le rapport à l’altérité en un combat permanent, sur fond de paranoïaque où l’autre est perçu comme une menace à éliminer pour survivre. Il s’agit d’une stratégie de survie où dominer et manipuler deviennent synonymes de protection contre une menace imaginaire, baignant dans le nihilisme et l’imposture relationnelle. L’imposture consiste précisément à faire semblant d'être quelqu'un d'autre que ce que l'on est, à manipuler, à instrumentaliser, à dévaloriser, à déshumanisée l’autre dans une logique où l’authenticité disparaît, où les valeurs humaines ne sont plus que des apparences, où la survie identitaire est obsessionnel et prime sur tout autre considération.
Ce mécanisme n’est pas qu’individuel. À l’échelle historique et sociétale, on peut observer des parallèles tragiques où l’affirmation d’une liberté individuelle débridée et narcissique se heurte aux exigences du vivre-ensemble et de la morale commune. Sigmund Freud alertait déjà en 1929 dans « Malaise dans la civilisation » sur ce double visage de la liberté individuelle : porteuse de progrès culturel lorsqu’elle répond à une revendication d’équité, mais aussi potentielle source de tensions «hostiles à la civilisation» quand elle dérive vers un «individualisme indompté».
Un langage rationnel et un positionnement agnostique
Mindworld adopte une posture fondée sur un langage clair, rationnel et argumenté. C’est dans ce cadre que s’inscrivent réflexions et propositions. Par conséquent, la question du divin n’y est pas abordée, car elle dépasse le champ du raisonnement rationnel et entre dans celui de la foi, domaine fondamentalement différent.
Ce choix ne traduit ni un renoncement, ni une affirmation sur l’existence ou la non-existence du divin. Il reflète simplement une volonté de rester dans une démarche agnostique et critique, où les convictions spirituelles personnelles laissent place à une analyse fondée sur des valeurs partagées, accessibles à tout esprit rationnel.
MindWorld : clarté et reliance
Au-delà d’une simple démarche personnelle, MindWorld se veut un espace au service de la clarté, de l’authenticité et du lien. Ici, la bienveillance n’exclut pas la lucidité ; la rationalité s’allie à la sensibilité ; la précision du langage protège de l’imposture.
C’est dans cette continuité de pensée, entre rigueur, ouverture et engagement relationnel, que s’inscrit toute mon action. Pour que chacun, renouant avec son intériorité, puisse contribuer, à sa façon, à l’émergence d’un monde plus juste, plus conscient, plus humain.
L'intelligence de la bienveillance
Chaque vision du monde, chaque jugement, chaque comportement est influencé — souvent inconsciemment — par notre culture, notre éducation, notre histoire émotionnelle : en somme, par tout notre parcours de vie personnel.
Nos expériences passées façonnent nos perceptions et nos réactions. Elles deviennent des filtres qui orientent notre manière de penser, de ressentir et d’agir.
Comprendre cela ne permet pas seulement d’adopter un regard plus critique sur soi : c’est aussi offrir aux autres un regard plus juste et plus humain. C’est intégrer leur perspective, les situer dans un contexte, reconnaître leur histoire, leurs difficultés, leurs limites… tout ce qui façonne une existence.
Comprendre cela, c’est déjà faire un pas vers la bienveillance.
Car la bienveillance n’est pas de la complaisance : c’est une intelligence, une attitude de lucidité, un effort pour intégrer l’autre dans son contexte émotionnel et cognitif, dans une logique à la fois intellectuelle et profondément humaine.
Chercher à comprendre pourquoi quelqu’un pense ou agit d’une certaine manière, c’est reconnaître en lui l’histoire, les affects et les conditionnements qui l’animent. C’est se situer ensemble dans une véritable relation humaine.
C’est un geste d’amour, au sens noble du terme — celui qui relie, plutôt que celui qui juge ou qui dénigre.
Cette approche transforme le regard.
On sort du rapport de force, de la confrontation, de la violence — qu’elle soit verbale, émotionnelle ou psychologique.
Cependant, la compréhension ne doit jamais devenir naïveté.
Il existe des personnes profondément enfermées dans leurs propres représentations, incapables de remise en question, parfois animées de mécanismes de domination ou de manipulation. Reconnaître ces dynamiques n’est pas un reniement de la bienveillance : c’est un acte de lucidité. Savoir poser des limites, se protéger, refuser l’emprise, fait partie de l’intelligence relationnelle.
Se défendre ne signifie pas renoncer à son humanité ; c’est au contraire préserver sa dignité et sa nature profonde.
La véritable intelligence — celle qui unit le cœur et l’esprit — ne consiste pas seulement à raisonner juste, mais à voir juste.
Et voir juste, c’est comprendre que toute pensée, toute émotion, toute attitude humaine prend racine dans une histoire, une peur, une souffrance ou un espoir — sans pour autant s’y dissoudre.
Ainsi, comprendre l’autre, c’est déjà vouloir comprendre le monde.
Et se comprendre soi-même, c’est savoir où offrir sa bienveillance, et où préserver son intégrité.
Rationalisme et humanisme
Évoluer dans un milieu où la pensée rationnelle, structurée et scientifique occupait une place centrale m’a conduit à privilégier l’analyse, la réflexion critique et la quête de cohérence intellectuelle. Cette rigueur, je la revendique : elle m’a permis de déconstruire de nombreux conditionnements et d’examiner avec lucidité une multitude d'idées reçues, en particulier lorsqu’il s’agit d’aborder des pratiques de développement personnel souvent exposées à des abus ou à des interprétations équivoques.
Cependant, la confrontation aux forces de déshumanisation m’a montré les limites d’un rationalisme fermé sur lui-même. J’ai ressentis la bienveillance comme un mouvement éthique essentiel : respecter l’intégrité des personnes, porter une attention sincère aux différentes façons de penser, aux cultures et aux croyances.
Cette ouverture, authentique, suppose d’unir exigence intellectuelle, écoute de la sensibilité, accueil de la vulnérabilité et reconnaissance de la richesse unique de chacun.
Dans mon accompagnement, science et conscience se complètent . Elles fondent un accompagnement qui privilégie l’accueil, le non-jugement et donne à chacun la possibilité de retrouver sa propre liberté intérieure.


Sortir de son piédestal, se mettre à la hauteur d’autrui, accueillir les questions, les croyances ou les intuitions qui nous déroutent parfois — ce n’est pas renoncer à la méthode scientifique.
C’est au contraire se rendre disponible à des vérités, des vécus ou des nuances qui échappent à une approche strictement formelle. L’écoute humble n’est pas l’ennemie de la science : elle en est le prolongement humaniste.
À l’inverse, une autre frange de la société rejette la science dans son ensemble, la perçoit comme froide, arrogante ou déshumanisée. Elle s’en détourne au profit d’explications intuitives, symboliques ou magiques.
Les deux extrêmes se répondent alors en miroir : chacun caricature l’autre, chacun se fige dans un mouvement de rejet symétrique.
Entre ces pôles opposés existe pourtant un espace médian, fertile, qui ne sacrifie ni la rigueur ni l’ouverture.
Une posture qui permet à la fois de questionner, d’examiner et d’accueillir.
Une manière d’habiter la complexité du réel sans renoncer à la clarté de l’esprit ni à la générosité du cœur.


L'authenticité contre l'imposture
Pourtant, face à cette intensité négative, une force vitale s’éveille : la détermination intime à sauvegarder en soi — et autour de soi — une exigence de respect, de lucidité et d’humanité. L’expérience de la malveillance et de l’imposture relationnelle, fait émerger une contre-force intérieur et forge la conviction que seule l’authenticité, c’est-à-dire la volonté d’être soi dans la vérité, dans la vulnérabilité et dans la force, donne un sens profond à une vie faite de relations humaines. Valoriser la bienveillance en opposition ouverte à la malveillance, et l’authenticité pour contrer l’imposture, devient alors une démarche résolument éthique et existentielle.
Au-delà de l’individuel, ce défi concerne la société elle-même et il est immense : changer les perspectives psychologiques et sociales alors que la tendance à la narcissisation exacerbée s’intensifie. Pourtant, malgré cette dynamique lourde, des poches de conscience subsistent, prêtes à réhabiliter les valeurs humaines et sociales fondamentales.










Aide aux victimes de la Perversion Narcissique
« Au milieu de la haine, j’ai trouvé qu’il y avait, en moi, un amour invincible.
Au milieu des larmes, j’ai trouvé qu’il y avait, en moi, un sourire invincible.
Au milieu du chaos, j’ai trouvé qu’il y avait, en moi, un calme invincible.
J’ai réalisé, à travers tout cela, que…
Au milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi un été invincible.
Et cela me rend heureux. Car il dit que, peu importe à quel point le monde pousse contre moi, en moi, quelque chose de plus fort pousse en retour. »
Inspiré par Albert Camus


Le développement d'outils et de thérapies d'aide aux victimes des relations toxiques - de la perversion narcissique - est l'un des axes majeurs de MindWorld.
"La culture ce n'est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c'est la qualité du jugement, l'exigence logique, l'appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l'arduité des problèmes. C'est l'habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d'opinion, la patience d'ignorer, la certitude qu'on n'a jamais tout le vrai en partage; c'est avoir l'esprit ferme sans l'avoir rigide, c'est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c'est refuser tous les fanatismes et jusqu'à ceux qui s'autorisent de la raison ; c'est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c'est révérer le génie mais sans en faire une idole, c'est toujours préférer ce qui est à ce qu'on préférerait qui fût."
Jean Rostand
Le droit d'être naturaliste (1963)
Le naturalisme intégratif défend une position :
intellectuelle, parce qu’il s’appuie sur la rigueur de la raison, de la preuve, du discernement ;
existentielle, parce qu’il embrasse la vie comme totalité, y compris ses dimensions affectives, morales et relationnelles ;
éthique, parce qu’il met la lucidité au service de la bienveillance, et non du cynisme.
Jean Rostand, incarne ce naturalisme exigeant : il plaide pour une raison ouverte, une intelligence du doute, une éthique du discernement.


Le naturalisme du cœur : unir la science et la conscience


Retraite de méditation Vipassana
10 jours de méditation
10 à 12 heures de méditation par jour
Total introspection, sans aucune communication ou activité
Pratique originelle de Siddhārtha Gautama (Le Bouddha)
Les programmes de méditation de Christophe André,
Trois années au sein de l’école de méditation occidentale de Fabrice Midal (Reso),
cours culturels et approche philosophique
formation pour transmettre les bases de la méditation,
deux séminaires d'une semaine,
Le programme MBSR (Mindfulness-Based Stress Reduction) de 8 semaines
Depuis 1990 plusieurs années de pratique au centre de Genève
Une pratique régulière du yoga,
Formation en sophrologie ( actuellement en deuxième année )


Avec Wim Hof au Swiss Ice Challenge


Mes formations





Méditation Vipassana
Programme de méditation MentorShow
















Yoga Sivananda Vedanta


Week-end d'introduction à l'hypnose


Dispensé par Erwan Tréguer - instructeur MBSR formé et qualifié par le Center For Mindfulness de l'Université du Massachussets
Enseigné par Vincent Hürner – Directeur de l’A.R.C.H.E. Hypnose Suisse
Depuis 2017, pratique de la méthode Wim Hof, qui allie respiration, exposition au froid et méditation intéroceptive pour renforcer la résilience et la détermination mentale :
5 séminaires d'une semaines avec instructeurs certifiés
3 Advanced Workshop
Power of the Mind training
Adhérent à Reso - Ecole occidentale de méditation

Détenteur de la Dream machine - Expériences d'hypnoses par PhotoStimulation
Réduction du stress basée sur la pleine conscience
Méthode du Dr Guy Chedeau



Pratiquant de la méthode Wim Hof





de développement personnel


Le Dr Guy Chedeau a été élève et collaborateur direct d'Alfonso Caycedo - créateur de la sophrologie. Il est actuellement le seul de ses collaborateurs encore en activité.


De gauche à Droite :
Raymond Abrozol/ Guy Chedeau /Anne-Lise Brugger-Grataloup / Pierre Choir / Joseph Borzykowski / Alfonso Caycedo
Les influences
Mon approche est nourri de l'enseignement des diverses personnalités qui occupent le domaine dans son champs francophone.
Toutes ses personnalités offrent une compréhension et occupent une position différente du champ très large de la méditation et de tout le domaine psychologique dans lequel elle s'inscrit.
Inscris dans la bienveillance ils sont une inspiration dont je retire beaucoup de plaisir à les écouter et a apprendre d'eux... tout en faisant mon propre chemin toujours guidé par une critique ouverte et bienveillante








