Perversion Narcissique
La perversion narcissique est souvent mal comprise
Même les victimes déjà avancées dans la prise de conscience des violences psychologiques, restent cependant souvent surprises du comportement sans limite du pervers. C'est qu'elles n'ont pas pris la mesure de l'envergure et de la gravité du problème.
Elles stagnent dans la difficulté, car il leur manque des éléments de compréhension libérateurs.
Voir le pervers narcissique comme un individus qui vous veut du mal, c'est se focaliser sur une conséquence en méconnaissant la cause.
En réalité il est beaucoup plus bénéfique de comprendre que le pervers narcissique n’est pas un être libre de son fonctionnement, il répond a des impératifs de survie qui le dépasse. Il n'est qu'un processus de protection, un programme qui s'exécute "par delà le bien et le mal" et donc quelque soit les conséquences pour autrui.
Le cyclone
Le soleil noir
Afin de préserver une certaine stabilité et une cohésion intérieure, le pervers narcissique cherche, dans son dialogue interne, à donner une forme de légitimité à ses comportements. Pour cela, il tente de les inscrire dans un système de pensée cohérent, qui puisse justifier et soutenir ses actes.
Ce système n’est pas simplement intellectuel : il est existentiel. Il repose sur une vision du monde profondément marquée par le nihilisme — une conception où rien n’a vraiment de valeur, où la morale est illusoire, et où dominer l’autre devient une stratégie de survie.
Ce nihilisme intérieur permet au pervers narcissique de se convaincre qu’il n’y a pas de véritable alternative à sa manière d’être, que ses manipulations sont des réponses logiques à un monde perçu comme hostile, vide ou corrompu.
Toute lumière intérieure d'autrui, toute vitalité, toute pensée autonome est perçue comme une menace à son paradigme. Ainsi, le psychisme de l’autre devient un territoire à investir. C’est là qu'intervient son soleil noir: lentement mais sûrement il irradie de sa noirceur son rival visant à le dévitaliser, à éteindre chez lui ce qui pourrait contredire son paradigme. Propager le chaos, la stérilité affective, la méfiance ou le désenchantement devient une croisade vitale. Pour ne pas s'effondrer il lui faut impérativement convertir le psychisme de l'autre ou l'anéantir.
Les bénéfices
Deux concepts libérateurs
Voici très brièvement des points clés qui permettent aux victimes de sortir des illusions qu'elles peuvent entretenir par mécompréhension et entamer un processus de libération et de restructuration.




La victime peut enfin comprendre que son comportement, sa nature, son identité, sa façon d'être n'est nullement en cause. Elle n'est qu'un dommage collatéral d'un programme qui s'exécute.
Elle peut alors s'économiser :
Toute la charge mentale et émotionnelle qui consiste a se remettre en cause.
Tous espoir vain à faire changer le pervers.
Toutes énergie perdue dans l'espoirs illusoire de retour à une vie normale et raisonnée avec lui qui en réalité n'a jamais vraiment existé.
Tout le temps et l'énergie à entretenir un dialogue épuisant contre un processus qui est programmé pour accuser et enfoncer la victime avec l'argumentation qu'il fabriquera.
Les victimes de pervers narcissiques ont en général besoin de l'aide :
d'un avocat
d'un psychologue
Ne restez pas seul-e


La victime peut enfin comprendre à quel lavage de cerveau elle a été exposée.
Elle peut reprendre le chemin de son identité personnelle, de son autonomie de pensée, de sa souveraineté et de sa sérénité intérieure.
Elle peut laver ses racines du terreau empoisonné qui l'a empêchée de croitre et de fleurir - pour s'enraciner dans un sol sain lui permettant d'entamer un chemin de résilience.
Elle peut se prémunir du danger de corruption dans la perversité des proches (les enfants) qui par doses journalière d'infiltration psychique risquent de devenir pervertis ou pervers eux-mêmes et de prolonger une boucle de transmission pathologique transgénérationnelle.


Les comportements du pervers narcissique peuvent soulever la stupeur, l’indignation, un mouvement de révolte viscéral. Cette réaction est naturelle, saine, et même nécessaire à la survie psychique. Elle mobilise des ressources intérieures, active des instincts de protection, redonne à la victime une sensation de puissance après l’écrasement.
Mais si cette énergie est légitime, elle doit être gérée avec discernement, car elle peut rapidement se transformer en haine. Et la haine, bien qu’elle semble parfois donner de la force, est une orientation psychologique corrosive.
Elle ronge la victime autant qu’elle ronge le pervers. D'une certaine manière elle prolonge le lien toxique. Elle nous lie à lui dans une dynamique sans fin, et nous fait entrer dans son monde.
À ce jeu-là, il est le plus fort.
Le pervers narcissique se nourrit de la réaction. La haine le nourrit. Il provoque pour que vous réagissiez, il domine par le chaos. En le haïssant, on ne s’oppose pas à lui — on accepte de devenir de sa même nature, on le suit sur son terrain.
Mindworld invite à un changement de regard radical
Le pervers narcissique est un être-fantôme. Il n'est qu'un processus, un cyclone. Et comme on ne nourrit pas de haine envers un cyclone, il serait absurde d’entretenir cette émotion envers lui. Cela ne signifie pas minimiser la souffrance reçue. Cela signifie dépersonnaliser le lien, se désinvestir du face-à-face émotionnel, sortir de la scandalisassions émotionnelle et reprendre sa souveraineté intérieure.
La victime peut alors réaliser l'imposture relationnelle, prendre du recul, désengager ses forces identitaires du piège, désamorcer l’impact émotionnel, et commencer un véritable travail de détachement. On cesse de s’identifier au conflit absurde, à la douleur. On arrête de répondre aux provocations. Et petit à petit, la composante toxique se dissout.
« La haine ne cesse jamais par la haine.
La haine cesse seulement par l’amour.
C’est une loi éternelle. »
— Le Bouddha, Dhammapada, verset 5
Cette position a été défendue par de grandes figures de l’humanité, telles que Gandhi ou Martin Luther King Jr., qui y ont vu un principe universel de non-violence et de transformation. Elle puise son origine dans le Dhammapada, un recueil très ancien de versets bouddhistes, fondamental dans le canon pāli du bouddhisme theravāda.
C'est aussi une vérité que l'on peut expérimenter. Abandonner le chemin de haine est un processus libérateur.
Cela ne veut pas dire abandonner tout combat - au contraire cela implique que l'on est mieux ancré dans la réalité pour se défendre.
!! LA PERVERSION NARCISSIQUE EST UN PROCESSUS DE DESTRUCTION !!
L’amour bouddhique : ni émotion, ni faiblesse
Il est essentiel de bien comprendre ce que le Bouddha entendait par « amour » (mettā, ou bienveillance illimitée).
Il ne s’agit ni d’amour sentimental, ni de pardon forcé, ni d’un attachement au bourreau. Il s’agit d’une attitude intérieure libre de toute haine, fondée sur une compréhension lucide de la souffrance de l’autre, sans que cela n'implique une proximité, une ouverture ou une réconciliation.
Aimer dans ce sens, c’est refuser de répondre à la violence par la violence.
C’est retrouver sa dignité intérieure, même face à l’indignité de l’autre.
C’est un acte de clarté, pas de soumission.
Un acte de santé mentale, pas de renoncement.
Un acte de liberté : Je sors de cette boucle négative - et je vis ma vie et non celle qui m'est insufflée.
En d'autres termes
« Je refuse de haïr, non parce que tu mérites mon pardon,
mais parce que je mérite la paix. »


AVERTISSEMENT
Abandonnez le débat argumentaire !
« Ce n’est plus un dialogue : c’est un piège. »
Marie-France Hirigoyen – Le harcèlement moral (1998)
Libérez vous d'un faux dialogue, d'une illusion destinée à vous épuiser.
Changer de perspective de pensée
Sortir de la toxicité perverse
Perversion Narcissique
La perversion narcissique : Un mécanisme de survie !
La nature de la perversion narcissique est souvent très mal comprise.
Cette incompréhension n'est pas favorable à la lutte des victimes contre leur bourreaux car cela engage de leur part un mauvais cheminement de réactions qui accentue leur détresse.
En effet, rester sur la compréhension qu'il s'agit d'un conflit où la victime est victime d'une volonté de lui nuire à titre personnel est erronées. Cette erreur est très courante et fait vivre aux victimes un surplus de phénomènes psychologiques qui pèse que plus dans sa balances psycho-émotionnelle, et est un frein de plus à l'efficience de sa lutte.
L'erreur va engager la victime, dans des dépenses psychologiques qui mis bout-à-bout participent à son épuisement et à sa défaites voir a son anéantissement. La victime est d'abord prise dans un leurre sociale où le pervers bénéficie de l'entendement général que tout le monde est susceptible d'être honnête et mérite d'être écouté. Elle n'a pas de recule sur la nature intrinsèque de cette relation car elle l'assimile dans le même paradigme relationnel courant et ordinaire. A ce niveau elle est déjà victime de sa propre honnêteté intellectuelle qu'elle porte en elle et qu'elle met au service du pervers.
Elle va donc traiter les reproches du pervers comme revêtant une possible légitimité. Ce qui va l'engager à se questionner sur elle-même, à se justifier, à contre-argumenter... a dépenser son énergie dans une discussion interminable alors qu'elle est biaisée dès le départ. Le pervers ne reconnaitra rien de ses fautes (peut être quelque futilités pour donné une impression de souplesse) mais sur le fond son but est déjà fixé : sortir gagnant de toutes discussion qui est en réalité l'avant garde de son arsenal de guerre psychologique.
La discussion est ainsi complètement factice car elle n'a pas les caractéristiques d'honeteté qu'elle nécessite pour être valable. Le pervers ne cherche pas l'édiction de la vérité, mais à imposer sa représentation de la réalité qui le valorise. En cela la discussion lui est utile. Et il tâchera de la préserver tant qu'elle peut lui être utile pour continuer à épuiser la victime. S'il voit qu'il pert pied dans l'argumentaire, il se défendra quitte à mentir avec un aplomb déconcertant jusqu'à l'utilisation d'arguments grotesques. La relation et la discussion lui étant devenu difficile et nuisible il les détruira par des attaques ad hominem, mettant en cause l'honeteté de la victime.
L'identité de la victime n'est pas en cause, elle est la victime que parce qu'elle se trouvait sur le chemin du pervers. Toutes les relations du pervers sont des relations qu'il vit comme des rivalités cachées et qui, au fur du temps, émergent à la connaissance des intéressés.
Ce libérer de cette charge est déjà un allégement considérable.
Ensuite si l'on accède au fait que le pervers n'est l'objet que d'un processus de survie qu'il doit suivre, on se rend-compte dans quel asservissement il se trouve. La perversion narcissique est un processus de survie en marche... qui peut tout détruire sur son passage. La victime n'est victime que d'un processus... comme on peut l'être d'un cyclone. A partir de là, la victime peut trouver une autre voie qu'un chemin de haine. C'est une deuxième libération car la haine de la victime contre son bourreau va consumer la victime que davantage. Se libérer de cela s'est un pas de plus vers la libération.
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