Perversion Narcissique

Les victimes de pervers narcissiques ont en général besoin de l'aide :

  • d'un avocat

  • d'un psychologue

Ne restez pas seul-e

!! LA PERVERSION NARCISSIQUE EST UN PROCESSUS DE DESTRUCTION !!

AVERTISSEMENT

Trauma ou carence précoce dans l'enfance (maltraitance, négligence, parent toxique…)

Ce qui Implique une impossibilité de se construire dans la sécurité, la reconnaissance, ou l’estime de soi. La base centrale du psychisme (le Moi) ne se développe pas de manière stable.

L'absence d’un Moi solide rend nécessaires des défenses psychiques extrêmes.

Ce qui permet :

  • La mise en place du clivage (soi idéalisé / l’autre dévalorisé),

  • Le déni de toute faiblesse personnelle,

  • La projection massive sur autrui de tout ce qui est intolérable à ressentir (culpabilité, impuissance, honte),

  • L’entretien d’un sentiment de toute-puissance psychique.

Le PN ne peut tolérer la réalité de l’altérité : l’autre devient un miroir à contrôler ou à détruire.

Ces circonstances psycho-émotionnelles empêchent une construction structuré et stable de la base centrale du psychisme (le Moi). Cela engendre une faille narcissique.

Le pervers contient une dynamique profonde de rivalité inconsciente avec sa victime :

  • Toute forme d’autonomie, de brillance, ou de différence chez l’autre devient insupportable, car elle réactive le vide du PN.

  • L’autre n’est plus perçu comme une personne, mais comme une menace narcissique.

Ce qui pousse à un projet inconscient de destruction psychique :

  • Par humiliation chronique, mépris, inversion des rôles,

  • Par une lente anéantisation de l’identité de l’autre,

  • Et parfois, dans les cas les plus pathologiques, par une forme de "mise à mort symbolique" ou réelle :

    • effacement de la volonté de la victime,

    • destruction de sa confiance en soi,

    • perte de ses repères relationnels,

    • voire risque suicidaire chez la victime, tellement l’anéantissement est profond.

1- Le Trauma

2- La faille narcissique

3- Défenses psychiques extrêmes

Ce qui engendre :

  • Un vide psychique constant,

  • Une fragilité identitaire extrême,

  • Une angoisse d’effondrement, de morcellement,

  • Une défenses psychiques extrêmes,

  • Et une dépendance cachée à l’attention d’autrui (dépendance affective masquée).

→ Pour survivre, le sujet développe un faux self : masque séduisant, socialement valorisé, qui dissimule le noyau de honte et de dévalorisation.

Le Schéma fonctionnelle de la perversion narcissique

Une réaction en chaîne

Ces mécanismes fondent un mode relationnel pathologique basé sur l’emprise

4- L’emprise

L'emprise :

  • Initialement il y a une phase de séduction stratégique (love bombing, fausse générosité, storytelling victimaire),

  • Puis une dynamique d’emprise, où la victime est progressivement :

    • dévalorisée,

    • culpabilisée,

    • isolée,

    • gaslightée (réalité inversée),

    • et soumise à une double contrainte - les injonctions paradoxales (messages contradictoires qui empêchent toute défense).

Le PN met en œuvre des tactiques de triangulation (rivalité entre proches) et de noyautage psychique : il désorganise les repères intérieurs de sa cible.

Dans les cas les plus graves, ce système glisse vers une rivalité destructrice

5- Rivalité destructrice

Le fonctionnement pervers narcissique est une organisation de survie psychique fondée sur la négation de l’autre. Il s’enracine dans une blessure narcissique majeure, compensée par une logique de contrôle, d’emprise et de domination.
Dans ses formes les plus avancées, ce fonctionnement va au-delà de la manipulation : il devient un projet inconscient de rivalité absolue, où l’existence même de l’autre est vécue comme une menace à éliminer.

6- Fin de la relation - Recherche d'une nouvelle victime

Retour au mode de séduction au point 4... répétition des cycles indéfiniment !

Perversion Narcissique

La perversion narcissique : Un mécanisme de survie !

La nature de la perversion narcissique est souvent très mal comprise.

Cette incompréhension n'est pas favorable à la lutte des victimes contre leur bourreaux car cela engage de leur part un mauvais cheminement de réactions qui accentue leur détresse.

En effet, rester sur la compréhension qu'il s'agit d'un conflit où la victime est victime d'une volonté de lui nuire à titre personnel est erronées. Cette erreur est très courante et fait vivre aux victimes un surplus de phénomènes psychologiques qui pèse que plus dans sa balances psycho-émotionnelle, et est un frein de plus à l'efficience de sa lutte.

L'erreur va engager la victime, dans des dépenses psychologiques qui mis bout-à-bout participent à son épuisement et à sa défaites voir a son anéantissement. La victime est d'abord prise dans un leurre sociale où le pervers bénéficie de l'entendement général que tout le monde est susceptible d'être honnête et mérite d'être écouté. Elle n'a pas de recule sur la nature intrinsèque de cette relation car elle l'assimile dans le même paradigme relationnel courant et ordinaire. A ce niveau elle est déjà victime de sa propre honnêteté intellectuelle qu'elle porte en elle et qu'elle met au service du pervers.

Elle va donc traiter les reproches du pervers comme revêtant une possible légitimité. Ce qui va l'engager à se questionner sur elle-même, à se justifier, à contre-argumenter... a dépenser son énergie dans une discussion interminable alors qu'elle est biaisée dès le départ. Le pervers ne reconnaitra rien de ses fautes (peut être quelque futilités pour donné une impression de souplesse) mais sur le fond son but est déjà fixé : sortir gagnant de toutes discussion qui est en réalité l'avant garde de son arsenal de guerre psychologique.

La discussion est ainsi complètement factice car elle n'a pas les caractéristiques d'honeteté qu'elle nécessite pour être valable. Le pervers ne cherche pas l'édiction de la vérité, mais à imposer sa représentation de la réalité qui le valorise. En cela la discussion lui est utile. Et il tâchera de la préserver tant qu'elle peut lui être utile pour continuer à épuiser la victime. S'il voit qu'il pert pied dans l'argumentaire, il se défendra quitte à mentir avec un aplomb déconcertant jusqu'à l'utilisation d'arguments grotesques. La relation et la discussion lui étant devenu difficile et nuisible il les détruira par des attaques ad hominem, mettant en cause l'honeteté de la victime.

L'identité de la victime n'est pas en cause, elle est la victime que parce qu'elle se trouvait sur le chemin du pervers. Toutes les relations du pervers sont des relations qu'il vit comme des rivalités cachées et qui, au fur du temps, émergent à la connaissance des intéressés.

Ce libérer de cette charge est déjà un allégement considérable.

Ensuite si l'on accède au fait que le pervers n'est l'objet que d'un processus de survie qu'il doit suivre, on se rend-compte dans quel asservissement il se trouve. La perversion narcissique est un processus de survie en marche... qui peut tout détruire sur son passage. La victime n'est victime que d'un processus... comme on peut l'être d'un cyclone. A partir de là, la victime peut trouver une autre voie qu'un chemin de haine. C'est une deuxième libération car la haine de la victime contre son bourreau va consumer la victime que davantage. Se libérer de cela s'est un pas de plus vers la libération.

Perversion Narcissique

Aide aux victimes

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